lundi, 10 août 1914

« Qui va garder les enfants ? »

« Les hommes partent, beaucoup emportent avec eux les petites économies du ménage. Les femmes vont avoir, seules, la lourde charge de nourrir la famille. Pendant que la mère va gagner le pain quotidien qui gardera les enfants ? » écrit la directrice de l’école de la rue Saint-André.

 

Une réponse lui est apportée le lundi 10 août : « Le Maire de la Ville de Nantes prévient les familles que partout où les écoles publiques ne sont pas actuellement occupées par l’autorité ou les services militaires, des garderies d’enfants seront organisées à partir du lundi, 10 août courant… La cantine fonctionnera ultérieurement. » (Le Populaire du 10 août)

 

Pour permettre aux femmes qui ont des bébés de travailler, Le Phare annonce, le 9 août, la création de « L’œuvre du berceau » qui ouvre une garderie à l’école du Pont du Cens : « Toutes les offrandes, comme tous les dons en nature de berceau, ou literie, de vêtements ou d’alimentation, de même que les jeux neufs ou vieux, seront reçus avec reconnaissance… »