dimanche, 19 mars 1916

Pochettes-surprises

« Tout un essaim de gentilles quêteuses et quêteurs parcourait les rues de Nantes, dimanche, afin de vendre les pochettes-surprises, au bénéfice de « L’oreiller du blessé » et du « Couvre-pieds du soldat ».

Parmi ces jeunes gens dévoués, beaucoup étaient costumés en Alsaciennes et en Alsaciens.

Nous souhaitons que la récolte soit bonne, puisqu’elle est destinée à soulager nos vaillants soldats. » (Le Populaire)

 

Pour maintenir une sorte de « communion sacrée » entre le front et l’arrière, les « œuvres de guerre » se multiplient (voir chronique du 10 mars) ou se renouvellent. Si la mise en scène évolue, ce sont toujours les enfants des écoles qui ont les premiers rôles.

 

Jb 19 mars 16

 

 

 

Les écolières font la quête (dessin d’une élève de l’école de Doulon en 1916 ; AMN)