dimanche, 17 octobre 1915

« Le supplice des poux »

Maurice Digo note dans ses  Carnets  ce jour :

 

« Le supplice des poux devient intolérable. Il n’y a aucune espèce d’organisation pour lutter contre ce fléau. On en tue des centaines et des milliers, des rouges, des gris et des noirs, d’énormes et d’imperceptibles. On s’arrache l’épiderme avec les ongles et cela fait de petites plaies vite infectées, auxquelles adhère le linge crasseux que, faute d’eau on ne peut laver comme il faudrait. »