dimanche, 18 février 1917

L’Arrière, notre seul ennemi

 

 

La prolongation de la guerre et les difficultés qu’elle entraîne exacerbent les sentiments, les rancœurs, l’incompréhension.

 

Maurice Digo et son frère terminent leur permission à Nantes.

Le premier note dans son Carnet : « Et maintenant il faut partir. Seule l’épouse et le père nous ont aidés et compris. Nous emportons une haine farouche pour cet « ARRIERE » notre seul ennemi.

Ce soir, bien avant l’heure du train, nous avons brusqué le départ ».