mardi, 26 février 1918

« Avant l’offensive »

Sous ce titre, Le Populaire commence à préparer l’opinion, engourdie par les difficultés de la vie quotidienne et la rumeur lancinante des « affaires », à la « traditionnelle » offensive de printemps.

 

« Demain 27 février, à minuit, tous les permissionnaires allemands devront avoir rejoint leurs corps sur le front occidental. En outre, les soldats allemands sont prévenus qu’ils ne connaîtront plus de congé avant trois mois, ce délai paraissant suffisant au commandement allemand pour avoir raison des armées britannique, française et américaine…

Il est clair, à ce signe comme à beaucoup d’autres, que l’heure annoncée par les prophètes allemands approche.

L’ennemi met la dernière main à ses préparatifs. Dans le secteur supposé de l’attaque, nous voyons pousser ses aérodromes comme des champignons… Même multiplication pour les hôpitaux ».