dimanche, 10 juin 1917

Privations à l’arrière comme au front

Les journaux nantais publient ce communiqué du préfet :

 

« Par suite de la crise des transports, il n’a pas été possible d’amener à Nantes une quantité de blé suffisante pour alimenter les minoteries de la ville. Il s’ensuit que celles-ci ont dû interrompre leur travail plusieurs jours. Aussi la Préfecture se voit-elle dans l’obligation de réduire d’un tiers les livraisons qui seront effectuées à partir du 13 courant pour une semaine jusqu’au moment où la situation sera redevenue normale ».

 

Le journaliste du Populaire commente : « Nous allons traverser une période pendant laquelle nous devrons savoir endurer quelques privations, tout comme nos vaillants soldats qui luttent si courageusement ».