jeudi, 18 mai 1916

L’homme est un petit cochon

Après avoir combattu à Verdun, le général Guillaumat et son corps d’armée ont droit à un peu de repos ; l’esprit se fait plus frivole.

 

Il écrit à son épouse :

« J’approuve complètement tes opinions sur les dessous, mais je ne vois pas, et sérieusement, pourquoi trop de femmes mariées, et toi-même, refusent à leur mari une satisfaction que d’autres donnent à leurs amants. C’est drôle combien il y a peu de femmes qui consentent à être les maîtresses de leur mari : elles voient du vice là où il y a un devoir et de la sagesse. Evidemment on ne peut pas leur apprendre, quand elles sont jeunes filles, que l’homme est un petit cochon ».