mercredi, 16 octobre 1918

Le prince et les bochillons

Les troupes du général Guillaumat progressent sur le front de l’Aisne, où les Grimaldi possèdent quelques domaines.

 

Il écrit à son épouse :

« Monaco a été voir hier son château de Marchais reconquis et il en a trouvé les quatre murs, bien qu’il n’ait été ni brûlé, ni bombardé, ni miné. Les Boches ont tout emporté : boiseries, fenêtres, grilles, installations des cabinets, etc. Ce qu’ils ont laissé, c’est onze bochillons nés dans le village pendant leur occupation ; il fallait bien manger, disent les femmes pour s’excuser ».