mercredi, 12 août 1914

L’attente impatiente

Dans les premiers jours d’août les combats sont indécis. Les Allemands attaquent en Belgique mais ne lancent pas d’offensives nettes sur le front français et le gouvernement français est dans le flou.

 

Le général Adolphe Guillaumat (ancien élève du Lycée de Nantes et chef de cabinet du ministre de la Guerre, note dans son journal : « Pas de renseignements saillants sur les combats » (12 août); « Journée d’attente » (13 août).

Le 10 août 1914, il écrit à sa femme : « Tout est déclenché maintenant : le jour de la grande bataille approche. A la grâce de Dieu ! Nous n’y pouvons plus rien. Nous avons de plus en plus l’espoir de vaincre. »

 

Ce 12 août, Gaston Veil intitule son éditorial du Populaire : « En attendant la grande bataille ». Après avoir cité les combats dans les Vosges il conclut : « Tout cela, ce n’est pas encore la grande bataille, celle dont l’attente à la fois nous angoisse et nous fait vibrer d’espoir. Il est probable qu’elle se prépare du côté de la Belgique où il faut barrer la route aux Allemands. ».

 

Le 13 août, Le Phare titre : « A la veille de la bataille ».

 

Le Populaire, 13 août 1914

Le Populaire, 13 août 1914