dimanche, 6 septembre 1914

La bataille de la Marne

Alors que l’armée allemande s’approche de Paris, le général Joffre décide de livrer bataille sur la Marne.

L’offensive générale est prévue pour le 6 septembre. Tous les hommes valides vont s’aligner sur un front de 250 km. Le 6 septembre au matin, à partir du nord-est parisien, la contre-attaque est lancée ; la bataille, indécise jusqu’au 8 septembre, bascule en faveur des Français le 9. Les armées allemandes se replient puis le front se stabilise à la mi-septembre.

 

Le général Guillaumat, qui a repris le 31 août le commandement d’une unité combattante (la 33e Division d’Infanterie) qui battait en retraite vers le sud après avoir été étrillée en Belgique, écrit dans son Journal le 7 septembre :« Reprise de l’offensive. Départ dans la nuit. »

 

Le 8 septembre, les journaux célèbrent la contre-offensive française : « Les dernières opérations tournent à notre avantage » (Le Populaire) ; « Energique action de nos troupes » (Le Phare). Le Communiqué officiel cité par les journaux précise : « Grâce à une action très vigoureuse de nos troupes, puissamment aidées par l’armée britannique, les troupes allemandes qui s’étaient avancées, avant-hier et hier, jusque dans la région de Coulommiers et de la Ferté Gaucher, ont dû, dans la soirée d’hier, marquer un mouvement de recul. »

 

La bataille de la Marne, « Une bataille gigantesque » (Le Phare du 9 septembre), tourne à l’avantage des Français le 9, suscitant les titres victorieux de la presse nantaise :

« Plus que jamais, confiance ! Les troupes alliées marchent par les sentiers de la victoire » (Le Populaire du 10) ;

Le Populaire du jeudi 10 septembre 1914

Le Populaire du jeudi 10 septembre 1914

«  Notre succès s’accentue » (Le Phare du 13 septembre).

Gaston Veil, emporté par l’élan guerrier, écrit dans son éditorial du 13 septembre intitulé « La défaite des Barbares » : « Nous les exterminerons et les alliés ne déposeront les armes que lorsque le dernier des Allemands aura demandé grâce ».

La victoire est pour demain !

Le 64e RI est basé à Ancenis, les 65e et 265e RI sont basés à Nantes

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