samedi, 7 décembre 1918

Adoption d’un orphelin de guerre américain

Le renforcement des liens entre les USA et la France passe aussi par l’adoption réciproque d’orphelins.

 

Le directeur de l’école de garçons de la rue de la Faïencerie écrit :

 

« A Nantes, toutes les écoles ont ouvert une souscription pour leur permettre d’adopter un orphelin de guerre américain. A la Faïencerie, nous avons récolté 13,05 f. qui ont été envoyés à M. Hervouet, Trésorier de l’œuvre des Pupilles.

J’ai tout lieu de supposer qu’une somme assez rondelette a été recueillie et que l’adoption a pu être faite facilement. Nous n’avons pas encore été avisés du nom et de l’adresse de notre orphelin mais nous le serons certainement un jour.

A la Faïencerie, deux de mes petits orphelins ont été adoptés par le Comité américain. Ce dernier demande de recevoir de temps en temps, au moins une fois par mois, des nouvelles de son pupille. Il a même manifesté le désir d’avoir la photographie qui lui a été envoyée par mes soins.

Il est bon qu’un courant de sympathie s’établisse entre le parrain et le filleul ».

 

Comme les garçons de l’école de la rue de la Faïencerie, les filles de l’école de la rue du Ballet aimeraient en savoir plus sur « leur » orphelin :

« Les élèves ont été heureuses de contribuer à l’adoption d’un orphelin américain ; mais il est regrettable que le nom de cet enfant et quelques détails le concernant n’aient jamais été connus des élèves. Il y avait là matière à créer un courant de sympathie et d’amitié ». (La directrice de l’école)