Rodrigue (Victor Louis)
(1891-1917)
Né le 11 mai 1891 à Savenay (Loire Inférieure).
Est décédé le 30 juillet 1917 au Combat de Craonne (Aisne).
Le nom est orthographié « Rodrique » par erreur (source familiale incontestable) sur la fiche du Ministère de la Défense. Précisément le G d’origine a été surchargé par la lettre Q.
Livre d’Or de la Guerre du lycée
« Rodrigue (Victor-Louis), Maréchal des Logis à la 8e Batterie du 33e Régiment d’Artillerie, tombé le 30 juillet 1917 près Meurival (Aisne), cité à l’Ordre du Régiment le 18 août 1916 et de l’Armée le 20 août 1917.
‘Sous-officier hors ligne ayant acquis un ascendant absolu sur sa troupe par son énergie et sa bravoure. S’est distingué en toutes circonstances à la Marne, sur l’user, à Verdun, sur la Somme et sur l’Aisne, réclamant partout les postes les plus périlleux. Tué à son poste de combat le 30 juillet 1917 devant Craonne.’ »
Source : Lycée Clémenceau – Association Amicale des Anciens Élèves – Livre d’Or de la Guerre p. 27
(Nantes, Imprimerie Mthe Chantreau & Cie, 1921)
Source officielle
« Nom : Rodrique (sic)
Prénoms : Victor Louis Marie
Grade : Maréchal des Logis
Corps : 33e Régiment d’Artillerie, 8e Batterie
N° Matricule : 3838 au Corps / Classe 1911
N° Matricule : 2566 au Recrutement de Nantes
Mort pour la France le 30 juillet 1917 au Combat de Craonne (Aisne)
Causes de la mort : Blessures de guerre »
Source : Ministère de la défense – Mémoires des hommes
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Lettre du 12 avril 2021
de Claire GUIORGADZE
adressée à « Nos Ans Criés »
» Bonjour,
Je trouve Victor Louis Marie RODRIGUE (1891-1917) sur votre site, parmi les Poilus anciens élèves du lycée de Nantes, dans le cadre de mes recherches sur la vie de mon aïeul Léon Alexandre GUILLOT (1885-1916, un tourangeau) qui était son ami, et qui était aussi maréchal des logis à la 8e batterie du 33e régiment d’artillerie. Ils partageaient un gourbi, sur le front de Champagne, à SOUAIN, en août 1916 lorsqu’un obus a éclaté juste à côté d’eux, le 16 août vers 19h30. Mon aïeul a reçu 2 éclats de cet obus dans le thorax et le souffle l’a projeté dans les bras de son ami, Victor Rodrique. Celui-ci l’a porté aussitôt à un poste de secours souterrain. Léon a été transporté ensuite à l’hôpital de Suippes, où il est mort le lendemain matin, le 17 août 1916 à 9h. Victor Rodrique s’est rendu à Tours le 18 ou le 19 août pour annoncer personnellement aux parents de Léon, qu’il avait été tué, comme il l’avait promis. Léon lui avait fait une promesse symétrique. Victor a correspondu par écrit avec la veuve de Léon, mon arrière-grand-mère Hélène Van Geert veuve Guillot, que j’aie connue, morte en 1978. J’ai ainsi recueilli dans nos archives familiales 5 lettres écrites de la main de Victor Rodrigue entre novembre 1916 et juillet 1917, racontant dans le détail à la veuve de son ami, tout ce qui s’est passé, les derniers moments de Léon. C’est grâce à Victor Rodrigue que nous en avons connaissance. L’attitude de Victor Rodrigue a été remarquable, en tant qu’ami et en tant qu’homme. Je vous serais reconnaissante de transmettre mon message à sa famille. »
Nous nous employons à retrouver les descendants de Victor et de son frère André Rodrigue
Jean-Louis Liters