Aristide Briand en décembre…

Le 12 décembre 1916, en plein conflit mondial, Aristide Briand « rafistole » son gouvernement comme le dit, très critique, Georges Clemenceau.

 

 

Za 12 decem 16

 

Il y fait entrer le sénateur-maire de Lyon, un ancien professeur du Lycée de Nantes, Edouard Herriot.

 

 

 

 

Voir sur « Nos Années Cruelles », la chroniques de Jean Bourgeon du 12 décembre et celle du 13, « 1916 selon Aristide Briand », consacrée au discours à la Chambre du président du Conseil, après la formation du nouveau Cabinet.

Extrait :

Eh bien, messieurs, après huit mois, ce n’est pas une victoire allemande, c’est une victoire française qui, à Verdun, s’est inscrite sur les drapeaux. Il ne faut pas oublier non plus, messieurs, qu’à la minute la plus angoissante, c’est par la diversion de la Somme que Verdun soulagé a pu respirer, reprendre des forces et repousser l’ennemi presque jusqu’à son point de départ du commencement de l’année…

 

Voir aussi la chronique du 17 décembre, intitulée « La girouette », appellation peu flatteuse de Clemenceau à l’égard de Briand.

                   

 

 

Et, dix ans après… le 10 décembre 1926, Aristide Briand se voit remettre la médaille d’or de son Prix Nobel de la Paix.

 

 

Portrait d'Aristide Briand

Portrait d’Aristide Briand

 

On pourra lire l’article consacré à cet événement par le magazine Bretons dans son numéro 126, de décembre 2016 : « Aristide Briand. Un Breton Prix Nobel de la Paix » .